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Sélectionnée par ORLAN
Diplômée de l’ECAL, l’université suisse des arts et du design de Lausanne, Salomé Chatriot travaille à Paris en tant qu’artiste contemporaine et interaction designer.
En tant qu’artiste, son travail se concentre sur la création d’espaces physiques et virtuels: elle construit des machines et des installations où sculptures électroniques et images numériques coexistent. Fascinée par la façon dont la science traite le(s) corps(s) à travers l’objectivité orientée des données, elle utilise des futurs potentiels et les nouvelles technologies pour façonner une identité fluide, numérique et précieuse. En désaccord avec l’attitude techno négative, les écosystèmes qu’elle produit portent toujours la marque d’une certaine guérison. Le bien-être qu’elle souhaite transmettre passe souvent par la diffusion en temps réel de flux corporels tels que la respiration, la circulation des liquides et les transformations [al]chimiques.
Opéra passiflore
En 2016, Après avoir collaboré avec Andreas Sonderegger,chercheur à l’université de Fribourg (Ch), elle commence à travailler autour des données biométriques, en particulier avec le pouls ainsi que la respiration. Elle transforme ces captations objectives en installations sensibles tant par des environnements sonores interactifs (Qualify Self, 2017),par des machines vivantes (Distal Extension, 2017), que par des performances ritualisant le corps au sein de la représentation (Fragile Ecosystem, 2018-2019). L’extraction du vivant dans son travail circule également au sein des images digitales qu’elle façonne puis anime d’une certaine sensualité organique. Dans ses créations artistiques, le processus est aussi important que le résultat : expérimenter et manipuler des matériaux physiques, mécaniques, électroniques, chimiques, numériques et virtuels à la manière d’un scientifique, avec rigueur et précision. Dans une récente interview pour le magazine Clot, on lui a demandé de définir comment elle voyait sa propre pratique artistique. La réponse: une sorte de Dr Frankeinstein version super tech’ et de surcroît sa propre créature: les frontières de la création étant poreuses au processus vital insufflé par Salomé Chatriot dans ses créations. Son travail est actuellement structuré en trois grands projets tentaculaires qu’elle utilise afin d’investir les espaces ou elle est invitée à exposer: Fragile Ecosystem (Solo), Opéra Passiflore (avec le philosophe Fédérico Nicolao), Synthetic Bodies (avec l’artiste Samuel Fasse).
Synthetic Bodies
Elle a exposé son travail à l’international: du Salone internazionale del mobile à Milan (IT), au File festival à São Paulo (BR), en passant par San Francisco (US), Londres (EN) et Paris, où elle a eu sa première exposition personnelle à La Totale (FR) en octobre 2018 organisée par Léo Orta et Iseult Perrault aux Moulins, résidence de la Galeria Continua. Elle a récemment mis à jour le projet ’Fragile Ecosystem’ lors une performance immersive qui a eu lieu à Genève en juin dernier. Elle aura deux nouvelles expositions personnelles en septembre, en collaboration avec son partenaire créatif Samuel fasse, respectivement à Londres à la galerie Nicoletti Contemporary et à Paris. Elle fera également partie des deux prochains group show ‘Spaced in Lost’ curatés par Yvannoé Kruger, respectivement en septembre à la galerie charraudeau puis en octobre à la galerie de La Paix puis présentera une nouvelle performance interactive pour le lancement de collection de Mathilde Alloin en Novembre 2019
Fragile Ecosystem
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